Avez-vous déjà pensé au triathlon ? Si vous pratiquez
déjà l’une des disciplines (course à pied, vélo ou natation), ça peut être un
joli challenge à relever ! Et comme les courses commencent généralement
mi-/fin mai et jusqu’à fin septembre, cela vous laisse juste le temps qu’il
faut pour vous y préparer !
Sachez qu’il existe plusieurs distances : Découverte,
S, M, L et XL. L’épreuve Découverte est vraiment faite pour se lancer,
c’est tout court (les distances sont généralement fixées par l’organisation) et
cela vous demandera 20 ou 30 minutes d’effort en tout.
Sur la distance S, vous devrez nager 750m, rouler 21 kms, et
courir 5 kms. Pour le M, L et XL, vous multipliez à chaque fois ces distances
par deux. C’est beaucoup moins abordable, mais envisager un S, aussi appelé
sprint, c’est tout à fait faisable si vous êtes un tant soit peu sportive et
motivée ! (Je trouve personnellement les Découvertes trop courts pour que
ce soit un challenge, mais pourquoi pas).
Prêts pour le départ ! |
Quel matériel ?
Pour faire du triathlon, il faut un minimum de matériel, qui peut vite revenir cher. Faisons le tri entre l'indispensable et l'optionnel :
Matériel basique
1. Une tenue qui vous permettra d’enchainer les trois disciplines : par exemple un short et un maillot moulant, dans une matière qui sèche vite. Il existe des tenues spécifiques pour les triathlètes appelées trifonction, parfaites, mais chères !
2. Une paire de baskets
3. Des lunettes de natation (le bonnet vous sera fourni)
4. Un porte dossard
5. Un vélo. Certains débutent avec un VTT, c’est sûr que vous n’allez pas battre des records de vitesse, mais si vous n’avez que cela sachez que c’est autorisé et que cela fera l’affaire au début.
6. Un casque (obligatoire)
Optionnel, mais bienvenu
1. Une montre, un chronomètre étanche pour surveiller vos temps
2. Un compteur de vélo, c'est toujours bien de savoir où on en est !
3. Des lunettes de soleil ou à verres blancs, surtout pour le vélo
4. Des barres énergétiques, selon la distance.
5. Une combinaison : non obligatoire, mais je vous la conseille car elle aide à flotter. On peut la louer, sachez qu’elle sera interdite si la température de l’eau est supérieure à 24° (je vous rassure, ça n’arrive pas souvent)
Pour faire du triathlon, il faut un minimum de matériel, qui peut vite revenir cher. Faisons le tri entre l'indispensable et l'optionnel :
Matériel basique
1. Une tenue qui vous permettra d’enchainer les trois disciplines : par exemple un short et un maillot moulant, dans une matière qui sèche vite. Il existe des tenues spécifiques pour les triathlètes appelées trifonction, parfaites, mais chères !
2. Une paire de baskets
3. Des lunettes de natation (le bonnet vous sera fourni)
4. Un porte dossard
5. Un vélo. Certains débutent avec un VTT, c’est sûr que vous n’allez pas battre des records de vitesse, mais si vous n’avez que cela sachez que c’est autorisé et que cela fera l’affaire au début.
6. Un casque (obligatoire)
Optionnel, mais bienvenu
1. Une montre, un chronomètre étanche pour surveiller vos temps
2. Un compteur de vélo, c'est toujours bien de savoir où on en est !
3. Des lunettes de soleil ou à verres blancs, surtout pour le vélo
4. Des barres énergétiques, selon la distance.
5. Une combinaison : non obligatoire, mais je vous la conseille car elle aide à flotter. On peut la louer, sachez qu’elle sera interdite si la température de l’eau est supérieure à 24° (je vous rassure, ça n’arrive pas souvent)
Comment ça se passe un triathlon ?
C’est un univers très codifié, avec des arbitres pas
toujours sympas, qui contrôlent avant
votre entrée dans le parc à vélo que votre vélo, votre casque, votre porte
dossard notamment sont aux normes. Vous installez votre vélo au numéro qui vous
est attribué, il faut soigneusement
préparer ses affaires de façon à perdre le moins de temps possible entre les
transitions.
Sans perdre de temps vous enfilez votre combinaison de
natation (ne sous-estimez pas le temps qu’il faut pour l’enfiler, c’est assez
sportif !). Pour un premier triathlon, vous pouvez la louer, ou même vous
en passer. Personnellement je vous recommande d’en avoir une, surtout si vous
n’êtes pas bon nageur, car elle vous aidera à flotter.
On vous laisse accéder à l’eau pour vous échauffer, vous
habituer à la température qui peut être un peu…saisissante, puis c’est l’heure
du briefing. Le moment où le monsieur parle dans son micro pour vous expliquer
le parcours natation, vous dire qu’il y a de la boue sur le parcours course à
pied, que vous allez passer dans le village de X en vélo. En général, on
n’entend rien et on n’a toujours rien compris à la fin, c’est pas grave.
Voilà l’heure du départ sur la plage ou la rive. On est tous
serrés en rang d’oignons. Mettez vous au dernier rang, sur un côté, vous allez
vite comprendre pourquoi.
Un départ de triathlon, c’est assez impressionnant, ça
pousse de partout, vous ne voyez que l’eau qui gicle, des vagues, si vous
n’avez pas de chance vous vous prenez des coups et on vous tire par les pieds
parce que vous gênez (bon j’exagère, ça n’est arrivé qu’une fois à une copine).
N’essayez pas de nager le crawl dans ces conditions, attendez un peu que cela
se calme pour passer aux choses sérieuses. Adaptez-vous à la perte de repère,
dans un lac tout est noir, adieu la belle eau bleue de la piscine, et relevez
régulièrement la tête pour garder la bouée en vue et éviter de trop zigzaguer.
Sortie de l'eau, vite, on enlève tout ! |
A la sortie de l’eau les jambes sont engourdies et une fois
sur deux vous trébuchez, vous ne tenez plus dessus en passant en position
debout, ne vous inquiétez pas c’est un phénomène normal qui passe en quelques
secondes.
Au parc à vélo, on enfile vite ses baskets, son casque, le
dossard, et c’est parti. C’est parti trempée bien sûr, car la combinaison n’est
pas étanche, elle sert juste à maintenir la chaleur et à flotter. Pleine de
naïveté, je croyais avant mon premier tri qu’on était au sec dedans…
Pas compliquée la partie vélo, il suffit de suivre les
flèches et les signaleurs. En cas de problème technique, c’est abandon ou
réparation : vous n’avez droit à aucune aide extérieure…
C'est parti pour le vélo |
Nous voilà de retour au parc à vélo, on le pose ainsi que le
casque et on repart direct pour la course à pied. C’est à ce moment qu’on a les
jambes très lourdes et qu’on a l’impression qu’on ne peut plus avancer. Prenez
votre mal en patience, cela passe au bout de 500 mètres.
Etant donné que j'ai fais plusieurs années de natation en club, oui, j'y ai déjà pensé mais.... j'ai peur de me lancer ! haha.
RépondreSupprimerMais peut-être plus tard, pourquoi pas !? ^^
Si tu es déjà à l'aise en natation, je dirai que tu as le principal ! C'est super flippant de se lancer quand tu nages mal.
Supprimertrès sympa et tellement vrai sur le briefing. Il y a très bon esprit entre triathlètes ( à part au départ en natation ;-) ). J'espère que ça va donner envie aux autres. Nous ne sommes pas assez nombreuses....
RépondreSupprimerTrès intéressant ton article. Et pourtant je connais un peu le discipline, mon copain fait lui même beaucoup de triathlon et de trail notamment dans la neige l'hiver. Moi seulement de la course à pied depuis peu, et je me sens absolument incapable de me lancer dans un triathlon, déjà je ne sais pas nager puis c'est challenge énorme!
RépondreSupprimerJe te félicite et t'admire, vraiment